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DD - Voyager responsable

Introduction:
 
Le Voyage, quelle signification!! Une activité, une inspiration, quel sens y apporter..
Généralement, si vous y goûtez, difficile d'arrêter, on veut préparer le prochain, découvrir d'autres horizons, on appelle ça le virus du voyageur. On peut le comprendre, il est humain de vouloir découvrir d'autres cultures, paysages, habitudes, cohabitants, ..  
 
Tourisme durable pour le developpement ban scafell pike 1527804 1280
 
On dénombre 1.4 milliards de voyageurs dans le monde entier en 2018 (1.8 milliard en 2030). La France reste la destination numéro UNE, devant ? devant?
L'Espagne, les US, la Chine et l'Italie. Ce sont les Chinois sans grande surprise qui voyagent le plus.

L'augmentation du niveau de vie, la multiplication des services de tourisme, des transports de plus en plus variés, rapides et abordables, l'ouverture des frontières, la généralisation des langues parlées, la connectivité, tout cela offre pour de plus en plus de gens la possibilité de programmer un voyage.
 
Fff
 
Le monde est aussi plus safe, moins de maladies, de guerres, de régime totalitaire.
En réalité, certains analystes disent même que le Monde ne s'est jamais aussi bien porté qu'aujourd'hui (Le triomphe des lumières - S. Pinker). 
 
>>Quoi? Comment ça ! Il regarde pas les infos celui là !
 
Et oui, exactement, ces analyses ne se fient pas aux news, au mood actuel, phobie générale, mais portent uniquement sur des statistiques, études, que des chiffres, pour être le plus neutre possible.
Un extrait: Les nouvelles nous parlent de ce qui arrive, et non de ce qui n'arrive pas!

La période actuelle et l'ouverture du monde facilite à cette découverte et mixité des populations. 
 
Avec tout ça, le secteur du Tourisme représente 8% des émissions de GES mondiales, par rien. Sachant que sa croissance est de 6% annuel. Sites naturels pollués, habitats exploités, traditions folklorisées, standardisation des hôtels, rarefication des ressources, prélèvement des espèces menacées.. voici les effets du tourisme dit 'de Masse'. Si le monde va mieux sur de nombreux points, il en est pas de ça pour la santé de notre écosystème.
 
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Donc, arrêter de découvrir de nouveaux paysages? Hum, on peut aussi essayer de voyager mais de façon raisonné et 'responsable', et non pas 'déplorable' comme le propose mon correcteur :)
Combiner les deux, allez on y va sur quelques propositions et bons réflexes que j'ai pu apprendre et adopter durant mon voyage.
Et on commence par une des premières étapes : le Transport!
 

-Transports/itinéraire:
 
Un des première question qui se pose en effet, par quel moyen atteindre ma destination?
Mais avant ça, la première question serait plutôt, quel est mon Itinéraire ?
 
Le choix de l'Itinéraire en est le premier point majeur de votre voyage responsable, avant toute chose!! Plusieurs paramètres:
- Où je pars, la destination. Regardez le temps de trajet, et adaptez le à votre temps du voyage. Si vous partez à l'autre bout du monde pour une semaine, ça va faire un peu just et votre empreinte environnementale va exploser alors que vous ne serait pas encore arrivé.
-Ensuite, le nombre d'étapes. Plus vous choisirez d'étapes à visiter, plus votre empreinte augmentera. Pareil, vouloir parcourir X pays d'un continent ou faire Y étapes  en un temps restreint ne sera pas profitable. 
-Enfin, la saison et le type de destination peuvent aussi rentrer en compte. Partir en haute saison pour une destination prisée ou un lieu déjà trop 'exploité' n'est pas bonne chose. On peut citer l'exemple de Venise, le Machu Picchu, la côte sud de la Thaïlande, la barrière de corail d'Australie et plein d'autres que vous pouvez retirer en vous renseignant un peu avant de prendre les billets.
 
Itineraire iran
L'Itinéraire, premier Réflexe de votre écovoyage
 
Les billets!! On y vient, on y va.
 
Voici un barème établi par l'ADEME sur les différents choix de transport :
 
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                                                        Baromètre environnemental Transports (extrait toursdumondiste)
 
Alors qu'est ce qu'on en déduit?
1. Transports propres:
Déjà, il existe plusieurs moyens de transport propres! L'autostop, le vélo et le voilier en font partie. J'y rajouterai la base, la marche à pied.
Ok, cela dépend du contexte (temps, distance, condition physique..) mais essayer de l'adopter quand vous pouvez, sur place par exemple pour visiter un site à proximité.
 
>>Hé oh, pourquoi l'autostop?! On pourrait se dire que l'on mise/reporte notre empreinte carbone sur les autres... pas faux!
C'est pour ça que je le placerai en 4eme position. Car on constate que la densité de passagers a une forte influence. En pratiquant l'autostop, vous augmentez votre part d'émissions mais vous diminuer celle de votre chauffeur et de ses potentiels passagers. Cela reste donc un bon moyen de transport, sachant que vous ne contribuez pas à la fabrication d'une nouvelle voiture pour vous (émissions prises en compte dans l'étude).
 
Ffff
La marche à pied, un très bon moyen de déplacement
 
2. Trains:
Quoi d'autre, le type de carburant rentre en jeu, et c'est particulièrement le cas des trains. Un train ayant recours à l'électricité produite par une source verte (EnR) se veut bien plus vertueux qu'une bonne locomotive au charbon, ou un diesel à faible rendement. Essayez de vous renseigner avant.. de plus en plus de compagnie communiquent là dessus, surtout que certains pays souhaitent le développer de plus en plus pour son côté pratique, fiable, safe, et peu impactant pour la planète
Je vous conseille le site très complet Seat61, avec tout un tas d'infos et de maps. On peut s'apercevoir que l'on peut partir de Singapour pour rejoindre Bayonne par voie ferroviaire!
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Transport par train dans le monde (extrait seat61)
 
3. Bus:
La distance influe le classement, mais ici contrairement au premier chapitre, plus vous parcourez de km plus votre empreinte diminue ^^.
>>Allons bon, faut savoir, on voyage loin ou pas?!
 
La grandeur ici est en Gaz à effets de serres par personne (GES/pers) pour 1 km. Certains transports sont très polluant durant la phase d'arrêt, durant laquelle les kilomètres n'augmentent pas. C'est le cas d'un bus de ville qui freinera/ accélérera à chaque abris ou feu de circulation. Un bus longue distance aura moins d'impact en moyenne.
 
Donc en résumé, dans le choix de la destination, la proximité prédomine. Après selon la distance à parcourir, certains transport peuvent être plus ou moins adaptés.
 
4. Bateaux:
Les ferry et paquebots sont des pollueurs de première classe. Ces hôtels ambulants, en plus de surconsommer, détruisent les océans et les côtes. >>La croisière s'amuse, ou pas!
 
Quelle différence avec le Cargo, qui semble hyper propre ? ^^
Le but premier d'un Cargo est le transport de marchandises, donc non dédié au tourisme. L'ADEME considère que monter à bord ne changera pas le bilan du bateau, qui dans tous les cas fera sa route. C'est un point de vue. Notons que le transport de marchandises par cargo est un secteur parmi les plus gros pollueurs mondiaux.. mais c'est un autre sujet.
 
5. Mauvais élèves:
Les mauvais élèves sont à l'appel: les Vans, Voitures, Moto grosse cylindrée, Camping car, tout ça si vous n'êtes pas plus de 2 personnes. A éviter donc les trips en 4 roues, même aménagés, sauf si vous êtes plus de deux passagers.
 
                                                      Ferry           Van
                                                                                     Les croisères et Les Vans aménagés, de fausses bonnes idées
 
Enfin, vous m'attendez tous au tournant, l'Avion. Allez on s'y arrête deux minutes pour détailler ce transport en pleine expansion, peu cher et si pratique.
 

6. L'Avion:

L’avion impacte le climat de trois façons :

-Par les rejets de CO2 dus à la combustion du kérosène

-Par la formation de traînées de condensation due aux émissions d’oxydes de souffre SO2 et de particules. Elles absorbent une partie des radiations qui proviennent de la Terre et les ré-émettent vers le sol. Cet effet est appelé forçage radiatif.

-Par la modification de la nébulosité des cirrus >>Oula! C.a.d? Lorsque les traînées de condensation deviennent persistantes, elles se transforment en cirrus, des nuages d’altitude qui renforcent le forçage radiatif. En gros des nuages d'eau condensés (prisent en compte dans létude de l'ADEME).

On ne s'attarde, à tord, que trop aux émissions de CO2, car donnée la plus facilement mesurable à ce jour. Mais ce n'est qu'une partie des Gaz a effet de serre. D'autres tel le méthane CH4, les NOx ou encore les oxydes de souffre SO2 sont bien plus puissants. Ainsi, l'avion représenterai 3% des GES et 3% Nox mondiaux, et atteindrai 5% des GES si l'on parle d'aéronautique au sens large (le tourisme représentant 60% des vols aériens).
 
>>Oh bé ça va alors, 5%, pourquoi on s'embête?!
 
Car mon gars, ce n'est que le début. A ce jour, l'avion ne représente qu'une très faible minorité des déplacements mondiaux, 4 milliard de passagers en 2018 tout de même. On prévoit le double dans 20 ans ! De plus, si l'on rapporte au nombre de passagers qu'il peut transporter, comme le fait l'ADEME, on constate que l'avion est 2 fois plus polluant que la voiture, 3 fois plus que le Train. Sachant que la majorité sont des longs trajets!
 
Enfin, dernier point, la Phase au sol est elle aussi polluante, extrêmement même. Que ce soit le temps d'attente, le décollage ou l'atterrissage, ces trois phases sont fortes émettrices de kérosène.
 
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                                                                                                                      L'avion, un moyen de transport à éviter
 
Voilà pour le bilan de cette invention prodigieuse, certe, mais néfaste pour le moment. Et je ne parle même pas des aéroports... Machine à surconsommation, énergivore au possible et dégradant tout environnement aux alentours.
 
Alors, si on a pas le choix, si l'on souhaite vraiment visiter sa destination, et qu'après maintes recherches, l'avion n'est que le seul choix qui s'offre à nous, voici quelques réflexes en réservant votre avion:
 
-En un, essayer de limiter vos vols. Fixez vous des objectifs: pas de vols internes, 1 vol international/an... La majorité des vols interne en France pourraient être remplacés par moins de 5 heures de train, et dont la moitié en perdant moins de 2h30, imaginez! Proposition de loi en cours.
-Préférez les vols sans Escale, même si un peu plus cher.
-Privilégiez la classe Eco, mieux que les classes 'confort' (plateaux repas jetables, écrans, clim, faible densité..)
-Préférez une compagnie avec flotte ressente, ayant meilleur rendement. Aussi, certaines compagnies aériennes commencent à avoir une démarche environnementale. Vous trouverez un article complet à ce sujet dans le chapitre Sources. Évitez par exemple Emirates qui va au bout de l'absurde en proposant du parfum dans les chiottes pour couvrir vos éventuelles odeurs de selles...
-Enfin, si vous partez loin, essayez d'y partir pour une plus longue période.
 
Le trajet étant fait, on passe 'Une fois sur place'.
 
 
-Un Monde connecté:
De nos jours, la connectivité est (presque) partout, rares sont les lieux où l'on ne trouve un wifi ou une connection 3/4G.
Il est donc facile de partager Photos, Selfiessss, mini films, photos à effets toujours plus sophistiqués...
Rappelons nous, dès que nous partageons en ligne, ceci nécessite de l'énergie. Le stockage en ligne demande des serveurs qui doivent être refroidis en permanence, et la consommation énergétique associée est folle! Certains serveurs se situe dans des lieux où le climat va parfois à l'opposé du refroidissement.. Plus on stocke/partage de photos en ligne, plus on pollue.
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Quelques gestes de déconnectivié:
-Arrêter de tout prendre en photos, et mémoriser dans sa tête
-Trier ses photos au retour, cela diminuera le stockage en ligne
-Limiter le partage sur réseaux sociaux, surtout les gros fichiers tels vidéos ou photos spécifiques
-Recours aux cartes postales éco, pour limiter les émissions de transport (ex: simplycard)
-Eviter d'acheter une carte SIM locale (extraction de minerais juste pour une courte utilisation)
-Se détacher de son téléphone permet aussi de s'ouvrir plus aux autres, de limiter l'égocentrisme, l'individualisme, et d'éviter l'effet Zoo qui peut être (très) gênant pour les locaux.
 
>>Quoi d'autres?!
Dans ce monde Moderne, on peut désormais réserver à l'avance son hôtel, même à l'autre bout du globe, connaître les sites touristiques et les feedback de chaque restaurant à l'avance.
Le nombre d'applications pour vous faciliter le voyage a explosé. Map, conversion de devise, traduction, résa hébergement, billets Transport, météo, GPS, ...
Tout, presque partout, peut désormais être programmé et anticipé via la connectivité. 
Tel que, si vous le voulez, la place à l'imprévu peut être quasiment réduite à zéro.
Et tout ça en devient finalement presque banal, trop facile, et on en perd l'aventure tout simplement..
 
On passe donc à une nouvelle façon de voyager, ou plutôt à un retour aux bases, que certains appellent le slowtravel.
 
 
-Le Slowtravel ou Comment prendre le temps:
Car avec tout ça, c'est une vraie industrie du tourisme qui est en train de se monter, un commerce que trop bien rodé. Hôtels, tours organisés, sites surexploités, ceci n'a rien de Durable
Les locaux voient une façon de gagner leur vie, mais c'est souvent de façon inégalitaire comparé aux investisseurs. La course à l'argent incite les communautés à attirer toujours plus de monde, souvent au détriment du site naturel. Ceci n'est pas une économie durable, ni pour le site, ni pour les locaux, ni pour de futurs visiteurs. On en est presque arrivé au Tourisme scratch, voir le plus de choses en un temps record avant qu'il ne soit trop tard. ^^
 
C'est pourquoi certains optent pour un autre type de voyage, le Slowtravel  >>"Laisse le temps au temps" comme disait Johnny
 
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Un calendrier plus légers, moins d'étapes pour mieux en profiter, et ne pas rentrer claquer de ses vacances tout en mélangeant Qui, Quoi était Où...
Les Guides touristiques (Routard, Lonely, TripAdvisor pour ne citer qu'eux) sont très pratiques et peuvent être utiles pour connaître l'histoire du pays, la culture, les gestes à adopter, apprendre le vocabulaire local. Mais un effet pervers commence à se produire, par exemple le Top 10 des sites à visiter.
Alors, on va faire ça, ça obligé, et ça car c'est immanquable.. et on se retrouve tous au même endroit car on a tous lu la même chose. Et un site blindé de monde, il a beau être d'une beauté absolue, et bé ça perd de son charme, voir ça en devient écoeurant
 
Il est bon de retrouver de la place à l'imprévu. Découvrir des sites isolés, sans personnes, via un chemin improbable. Trouver un hébergement au hasard d'une rue ou d'une discussion sera une expérience bien plus riche culturellement qu'un établissement bien noté par des confrères d'Internet, et dont le propriétaire n'a que trop souvent rien de local..
 
Cette façon de voyager apporte tout cela. En plus d'être durable (moins de trajets, contribution économie locale), elle est plus riche culturellement, laisse place aux histoires, aux anecdotes mémorables, aux rencontres inexplicables OU liées au destin, à l'instinct, au nez, AU TALENT!! C'est tout cet ensemble qui donne les vrais souvenirs. Sachez que la notion de tourisme équitable est apparue depuis 1985.
On passe aux gestes du quotidien.

 

-L'Écotourisme:

Une fois sur place, nous n'avons pas les mêmes repères et on a vite fait de perdre les bonnes habitudes écolos qu'on appliquait si bien chez soit. Il y a un tas d'astuces et de gestes pour s'en sortir de façon responsable. Je vais pas toutes les lister, le très bon site "Tourdumondiste" vous donnera tous ces détails. J'en ai toutefois retenus deux ou trois en complément, ci dessous. Les Réflexes Green:

1.Transports :

Au delà du type de Transport que l'on vient de décortiquer au pinceau fin, les agences locales, notamment dans les pays chaud, ont la fâcheuse tendance à pousser leur climatisation à fond. Résultat, tous en pull en Indonésie ^^. La fausse idée que tout le monde aime la clim et ne supporte pas la chaleur. Donc, ne pas hésiter, après accord des autres passagers, de demander au chauffeur de couper la clim, ou a minima de la diminuer et couper durant les arrêts.

2.Équipements:

La sobriété du sac/valise en est la première étape. Prendre soft, switchez les affaires "au cas où", cela vous rend bien plus libre et légers, moins apeurait de se faire voler ses affaires, et votre dos vous en remerciera. S'il le faut, achetez sur place en choisissant local. Enfin, voyager léger induit moins de consommation de carburant.

Ensuite, quelques éco-équipements du quotidien: Sac lave linge (ex scrubba), Savon de Marseille ou autres savons ne nuisant pas à la vie marine en cas d'utilisation aux abords d'un lac/rivière (douche, lessive), ustensibles réutilisables (paillle bambou, couverts, baguettes pour l'Asie), une gourde, cendrier de poche (surtout avec les incendies actuels), un sac pour les courses et/ou sachets plastiques réutilisables pour la nourriture >> C'est fou combien de sac plastique sont donné à chaque achat à emporter, partout! (Sur 500 milliards de sac plastique annuel, seul 5% sont recyclés..). Il existe des Anti-moustique plutôt écolo, sans DEET. Enfin, ne jetez pas vos tongues dès qu'une est cassée, réparez là, ou prévoyez des nus pieds plus solides.

Conseils pour voyager leger           Ustensiles manger zero dechet voyage

                                                                                       Voyager léger, avec des accessoires responsables

3.Logements:

Diminuer le nombre et privilégiez les hébergements locaux, essayer d'appliquer des gestes écolos simples comme à la maison (lumière, robinet, déchets), préférez les chambres à ventileurs plutôt qu'avec clim (contient en plus des frigorigènes nocifs), refusez les serviettes de toilettes et utilisez la vôtre, demandez à ne pas laver vos draps si vous restez plusieurs nuits. Vous pouvez aussi demander à couper/diminuer la clim si vous êtes en chambre partagée. Combien j'en ai vu dormir sous une couette en Asie.

En France, les gîtes avec label 'Panda' sont gages de respect des sites.

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Préfrer la nourriture locale et les herbergement responsables

4.Alimentations:

Manger local, de saison, éviter les supermarchés (souvent à produits majoritaires importés) et préférer le Streetfood. Après tout, vous n'avez pas fait tout ce voyage pour manger un burger accompagné d'une Guinness..^^ sauf si vous êtes en Irlande et là Enjoy!

5.Sites touristiques :

-Evitez les sites trop touristes et préférez les sites un peu plus isolés

-Evitez les Zoo ou éq, balades exploitant des animaux, plongées non certifiées responsables, et tout ce qui peut vous sembler nocifs pour les animaux

-Essayez de ne pas prendre tous les prospectus à tour de bras, ou rendez les à la fin de la visite par exemple.

-Il existe des Ecolabels lié au tourisme responsable, voir dans Sources. Je vous avoue, avec l'engouement associé, c'est un peu la foire et certains en profitent pour appliquer du Greenwashing. Renseignez-vous au fur et à mesure, demandez au gérant qu'est ce que cela traduit en concret.

-Certaines destinations proposent un tourisme sur place plus responsable, notamment le Bouthan, Belize, Îles El Hierro (canaris), Costa Rica (la démocratie verte), des villes européennes comme Helsinki, Lyon, ljubjana.. à l'opposé de Barcelone et Venise par exemple qui se retrouvent envahies de bateaux croisières.

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                                                                                                                    Eviter les TOP attractions et la foule...

Enfin, il est important de prendre conscience que tout le monde n'a pas le même niveau d'information sur le réchauffement climatique et la protection de la planète. Il faut savoir adapter son discours, ne pas blâmer directement. Votre interlocuteur n'a peut être jamais entendu parler d'économie d'énergie ou de recyclage. Essayez d'expliquer plutôt que de vous énerver.

Après tout ça, si vous souhaitez vous assurer d'un voyage à neutralité carbone, vous pouvez procéder à votre Bilan carbone et compenser vos émissions en surplus. On passe à la compensation carbone.

-La Compensation :

Le système de Compensation carbone a été établi initialement lors du protocole de Kyoto de 1997. Le principe de ce mécanisme est de permettre aux Etats signataires et « leurs » entreprises de financer des projets de réduction d’émission de gaz à effet de serre en échange de crédits carbone, c’est-à-dire de 'droits à polluer'. Ces droits sont des certificats garantis par l’ONU, un conseil est censé valider les projets.

A côté de cette compensation carbone étatique que prévoit le protocole de Kyoto, il existe un marché de compensation volontaire destiné à tous les acteurs qui veulent compenser sans y être contraints : particuliers, entreprises, collectivités... Mais contrairement au marché officiel, le marché volontaire n’est pas régulé par une autorité centrale, et de nombreuses entreprises proposent désormais de compenser ses émissions, avec des niveaux de garantie extrêmement variables. Il est donc important de ne pas se jeter sur la première offre trouvée sur internet.

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-Comment ça marche?

Tout d'abord, il faut estimer vos émissions de GES de votre voyage. La plupart des calculateurs en ligne (voir Sources) vous proposerons de l'établir uniquement sur la base de vos déplacements, considéré comme le plus gros émetteur.

Après, cela dépend de chacun, le but à mon sens est de comparer par rapport à votre vie quotidienne, dans quel domaine j'ai pollué plus que si j'étais resté à la maison? Souvent le transport prédomine, mais ça peut être l'énergie de l'hébergement, le nombre de restaurants, sacs plastiques utilisés, une activité extérieure émettrice. Libre à chacun d'adapter/d'ajuster son bilan.

Une fois votre bilan déterminé, vous savez combien de tonnes équivalent CO2 vous devez compenser. Vous pouvez à présent financer un projet qui 'absorbera' l'équivalent de votre surplus.

Le prix de la tonne de CO2 varie selon l'organisme. Pour les entreprises, son prix oscille entre 20 et 25 euros la tonne; pour les particuliers, de 1 à 50 euros la tonne de CO2 réduite.

Attention, encore une fois, il y a pléthore de propositions, plus ou moins fiables. Plusieurs labels de compensation ont été créés pour garantir aux acheteurs une compensation suivie. Les deux plus sérieux sont le Voluntary Gold Standard, créé par l’ONG World Wild Fund (WWF) en 2006, et le Verified Carbon Standard, créé par Verra, une organisation à but non lucratif.

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S'assurer de l'offre de Compensations carbone

Pour un ordre de grandeur, un voyage A/R:

-Nantes <-> Pau: en Avion émet 0.4 tonnes de CO2 et vous en coûtera 8€. Par Train 0.01 tCO2 et coûtera 10c€

-Strasbourg <-> Istanbul: en Avion émet 1.58 tCO2 et coûtera 35€. Par Train 0.1 tCO2 et coûtera 2€

-Paris <-> Îles exotiques (La Réunion, Maldives, Seychelles, Maurice..): en Avion émet 4.2 tCO2 et coûtera 90€

-Les types de projets:

Pour qu’il soit efficace, le projet que vous soutenez devra répondre à 4 conditions:

-Etre « additionnel », c'est à dire il n’aurait pas pu voir le jour sans ce type de financement

-Pouvoir mesurer la quantité de CO2 « évitée », on doit pouvoir connaître son efficacité

-Etre vérifié par un tiers indépendant, important

-Garantir l’unicité des crédits carbones qu’il délivre, c.a.d pas de variante, un crédit = 1 tonne de CO2 évitée

Les trois types de projets les plus proposés :

-La Reforestation : je ne recommande pas ce type de projet, car la majorité de l’absorption de CO2 ne se fera que très longtemps (50 ans) après la plantation, si les arbres deviennent grands, sans être coupé, mort de maladie ou victime d'un incendie de forêt, notamment du fait du réchauffement climatique. Alors que vos émissions ont lieu maintenant.

-Les Energies Renouvelables : par exemple, la construction d’une usine hydroélectrique ou l’installation de panneaux solaires pour remplacer l’électricité produite par une centrale thermique

-L’utilisation rationnelle de l’énergie : par exemple la construction d’un bâtiment passif

-Est ce efficace?:         71ekqrbmcgl ux385

Ce système « légitime un transfert de responsabilité des plus riches vers les plus pauvres », selon Les Amis de la Terre, pour qui un tel transfert va à l’encontre du principe de responsabilité différenciée de l’ONU, qui énonce que les pays n’ont pas, historiquement, les mêmes responsabilités. En effet, malgré ses co-bénéfices vis à vis d'autres aspects du développement durable, la compensation carbone fait l'objet de nombreuses critiques, dont la principale est qu'elle permettrait aux pays riches de se donner bonne conscience à bon compte en reportant les efforts à faire sur les pays les plus pauvres.

D'autre part, malgré les progrès de la certification, la capacité de nombreux projets à atteindre leurs objectifs est difficile à démontrer.

Enfin, certaines structures en profitent, par exemple un gouvernement qui proposerai l'aide au développement de l'hydroélectricité dans son pays, alors que les budgets de base le prévoit déjà..

>>Il est toujours moins douloureux de compenser que de changer de comportement ^^

Donc, cette approche ne doit être utilisée qu'en dernière étape, si votre Bilan carbone est en surplus malgré tous vos efforts appliqués et mis en pratique.

 

-Quoi faire de plus alors?:    D petites personnes point d interrogation vert masculin 35704750

Vous pouvez trouver des projets de financements alternatifs, tels:

-Aider des écoprojets / intitiatives croisés durant votre voyage ou près de chez vous

-Dons auprès d'assos / ONG sociales et solidaires

-Réaliser de l'Ecovolontariat

>Attention, ici aussi, il faut faire ça de façon intelligente, pour éviter les effets négatifs tel la dépendance des locaux, l'orphelinat forcé, l'école 'théatrisée'.. Echangez avec votre interlocuteur local, ses attentes, le sens de vos tâches à accomplir. Les palteformes Workaway, Wwoofing et HelpX sont pas mal.

-Enfin, vous pouvez aussi opter pour des Voyages organisés équitables et solidaires, gérés de A à Z par des Voyagistes certifiés. L'idée, aller à la rencontre de locaux, développer leurs projets, tout cela avec une vision long terme et durable. De plus, une partie de votre argent ira directement pour ces populations. Le bénéfice de développement pour les populations locales est énorme. Le réseau ATES et le label Garantie tourisme équitable et solidaire garantissent la transparence de ces voyages selon trois axes: la relation avec les locaux, le développement local, la sensibilisation du voyageur et des locaux. Proposés à travers 50 pays et 330 séjours, autant dire que y a le choix!!

Croq' Nature, Rencontres au bout du monde, Voyageurs et voyagistes ecoresponsables, Point Afrique, Aventure du bout du monde, Vision du Monde.. sont des agences vous proposants ces voyages d'un tout autre sens. Pour en savoir plus, je vous conseille le livre "Je voyage équitable de S. Vialfont".

Fffff                                       Projet 50 ans ecovolontariat et travail communautaire equateur

ATES, voyages équitables organisés                      Pratiquer l'Ecovolontariat

 
-Conclusion:
Avec 1 600 milliards $ de recette, le tourisme est devenue une industrie. Un tiers (1/3!) du tourisme mondial a lieu en région méditerranéenne, avec une consommation moyenne d'eau par visiteur de 440l/j, soit le double d'un citoyen espagnol.
Certe le tourisme peut aider certaines familles locales à se développer, mais de façon limité et trop souvent inégalitaire. On créé une dépendance, une course au profit au détriment de la préservation du site et de l'humain. Vols lowcost, all inclusive, business Travel, croisières en paquebots, hôtels en bord de côte, voyages organisés à 50, village vacances.. il y a d'autres solutions pour voyager plus respectueusement.
 
La destination, partir moins loin, utiliser des transports propres, regrouper ses vacances pour partir moins souvent mais sur une plus longue période. Opter pour le respect des sites avec du camping, de l'agritourisme, de l'Ecovolontariat, de la randonnée, dormir dans un écolodge, chambres d'hôtes..
Ne pas vouloir absolument faire le top10 des sites touristiques, bien souvent trop dévastateurs pour les populations locales, et préférer des sites plus isolés, des villages où les gens vous accueillerons pour votre curiosité et non pour votre porte-monnaie.
Laissez de la place à l'imprévu, à l'instar d'un itinéraire trop booké, et vous vous sentirez plus libre. Vous passerez à côtés de certains sites peut être, mais vous découvrirez tout autres choses. La qualité à la place de la quantité.. Il est temps de prendre le contre pied de notre société, et de lâcher la poignée d'accélérateur.
 
Sur une base environnementale, le voyage ecoresponsable va plus loin et touche le social, l'échange humain, le temps pour soit, le plaisir de redecouvrir le voyage, le vrai à mon sens. "Eloignez vous du tourisme, rapprochez vous du voyage".

Becos à tous, il en est fini de ce périple, mais la transition vers un monde meilleur continue..
 
Randonneur femme montagne
 
 
-Les Sources:

 

 

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